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Accueil Autoweb > Essais routiers > Mercedes_Benz > Essai Mercedes Benz SLS AMG GTLibrairie Mercedes Benz Mercedes Benz SLS AMG GT : Essai Pour notre 500ème essai nous cherchions quelque chose qui sorte un peu de l’ordinaire. Un essai un peu… velu ! Donc quand on nous a ouvert la porte d’une Mercedes SLS AMG GT, on a eu comme un sourire. Pour tout vous dire, si l’on s’en tenait à notre planning, notre 500ème essai aurait dû être… la Peugeot 308 SW. Même s’il s’agit d’une bonne voiture, ça n’était pas super glamour. Pour notre 500ème, nous avions plutôt envie d’autre chose, comme la voiture du loup dans un cartoon de Tex Avery par exemple. Un truc surpuissant avec un très long capot… Comme une SLS quoi. Après le succès très relatif de la Mercedes SLR McLaren, la prestigieuse marque allemande avait décidé de développer en solo sa prochaine sportive, dans une gamme (de prix notamment) moins élitiste que la précédente. Développer en solo, oui et non puisque le modèle a été entièrement développé par AMG, mais qui est comme chacun le sait une filiale de Mercedes depuis maintenant un certain temps. C’est en tout cas la première fois qu’ils développent un modèle complet, puisque d’ordinaire ils ne font que des préparations (certes de qualité) de modèles existants. Esthétiquement, la Mercedes SLS AMG est un avant tout un très bel hommage à la légendaire 300 SL « Gullwig » et ses légendaires portes papillon. Ce coupé (vu le gabarit, on ne peut pas tout à fait appeler ça une berlinette…) fait l’unanimité. Long capot, petit habitacle, arrière arrondi, tout y est. Notre version GT y ajoute des étriers de freins rouges, des rétroviseurs noirs laqués et des jantes différentes. Pour accéder à l’habitacle, on soulève la porte papillon. Et même si c’est plus facile que sur la 300 SL historique, monter à bord exige tout de même une certaine souplesse. En vous laissant glisser dans le siège, pensez d’ailleurs à saisir la porte, pour la descendre en même temps que vous vous installerez confortablement dans le baquet. Face à vous, un habitacle suffisamment habitable, et des compteurs et aérateurs déjà vus ailleurs dans la gamme, puisque les Classe A et SLK (en réalité sorties après la SLS) s’en sont inspirés. Sur le tunnel central trône le minuscule mais très élégant levier de vitesses spécifique aux modèles AMG. Juste à côté, des molettes permettent de régler les réactions plus ou moins violentes de notre pompe à feu du jour. Devant, c’est interminable… Le capot est encore plus long vu de l’intérieur et on n’en voit -vraiment- pas le bout. Sous ce capot format porte-avion se trouve le terrible V8 de 6.2 litres qui aura équipé quasiment toute la gamme des modèles AMG, avant d’être remplacé progressivement par un nouveau 5.5 turbo. Sa présence ici est donc l’une des dernières occasions que nous aurons de l’essayer. Dommage, car on aura rarement connu un moteur aussi attachant. Développant, sans l’aide de la moindre suralimentation, la bagatelle de 571 chevaux sur la SLS AMG, il passe sur notre version GT à 591 chevaux au régime de 6800 tr/min. Comme de tradition chez Mercedes, notre sportive fait confiance à une boite automatique à 7 rapports. Cependant, il ne s’agit pas d’une boite traditionnelle à convertisseur de couple mais d’une boite à double embrayage baptisée Speedshift DCT. Certains utilisateurs exigeants la trouvant un peu trop paresseuse en conduite sportive, elle a été revu pour (encore) plus de réactivité sur la version GT. Et on vous confirme le bien fondé du nouveau package de la GT: le V8, qui n’a jamais manqué de souffle, est juste inépuisable. Que l’on soit en sous régime comme dans les tours, on profite de différentes sonorités... Elles ont comme point commun le fait de faire frissonner n’importe quel mélomane, qu’il soit dans la voiture ou juste dans la rue. La boite, elle, est très enthousiaste à l’idée d’aller s’amuser avec vous et elle se montre très, très joueuse. Vraiment très joueuse, et donc un peu plus que nous. Car quand on s’installe pour la première fois au volant d'une SLS, on est un peu impressionné. On ne voit pas grand chose devant, rien derrière, et on ne vous cache pas qu’on n’avait pas envie d’abîmer la belle. Bien entendu, on s’y fait vite et on se délecte de chaque reprise, de chaque accélération, de chaque… catapultage, en fait. Car voilà: là, on ne va pas vous parler de chrono ou de quoi que ce soit. Même si la Mercedes SLS AMG GT est capable de 7’30’’ sur la boucle nord du Nürburgring. Non, on va vous parler de plaisir. Parce qu’il n’est pas dit que vous alliez tous les jours au Ring, mais il est certain que vous achèterez la belle (ou est-ce la bête ?) pour prendre du plaisir à chaque fois que vous roulerez avec. Et c’est donc là qu’on reparle de catapultage, donc. A bas régime, le moteur vous colle au siège dans un bruit de bateau. A haut régime, le moteur continue de vous coller au siège (mais encore plus…) dans un incroyable grondement. A chaque rétrogradage, un beau coup de gaz. Et on repart à chaque fois dans un grand braaaaaaaaaaa. Les roues arrière mordent le sol, cherchent parfois un peu leur place latéralement, et remettent en orbite notre missile du jour. Donc nous sommes formels: la Mercedes SLS AMG GT n’est pas forcément la sportive la plus efficace, même si elle est objectivement une auto capable de passer très fort, mais elle fait très clairement partie des plus ludiques. En théorie c’est le moment où l’on parle du tarif, mais pas aujourd’hui. Simplement car à ce niveau tout le monde s’en moque. Tant celui qui n’a de toute façon pas le budget, que l’acheteur potentiel pour qui ça ne sera pas un critère de décision. Parler du prix est déplacé à ce niveau. Cela dit, on peut faire remarquer que cette version GT exige un supplément de presque 20.000 €, mais aussi… qu’une SLS reste quoi qu’il arrive vendue moitié moins chère qu’une SLR McLaren à l'époque. Tout en étant sensiblement plus grisante. Elle est en revanche 30% plus chère que la Corvette ZR1 concurrente. Mais on a dit qu'on ne parle pas de prix. La Mercedes SLS AMG est, on l'a dit, une des dernières occasions de rouler avec l'inénarrable V8 de 6.2 litres. On ne sait pas si la SLS GT fait honneur à ce moteur ou si c'est l'inverse, mais nous n'avons pu que tomber sous le charme de ce duo d'enfer. Texte: Manu Bordonado Réagissez à l'essai de la Mercedes SLS AMG GT sur le forum
Mercedes Benz SLS AMG GT : Fiche technique
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